Comunica-ch au Sommet sur la Société de l'Information
Partenariat entre les sociétés civiles suisse et tunisienne
Pendant la deuxième conférence préparatoire du Sommet mondial sur la
Société de l'Information (SMSI 2), qui se termine aujourd'hui à
Genève, comunica-ch, la pateforme suisse pour la société de
l'information, a établi un partenariat avec la société civile
tunisienne indépendante.
Puisque la liberté d'expression, droit humain fondamental, n'est pas
encore garantie en Tunisie, pays hôte du prochain Sommet mondial sur
la société de l'Information, la société civile suisse soutiendra les
organisations indépendantes de la société civile tunisienne désirant
s'engager dans le processus du SMSI.
La société civile suisse, au travers de la plateforme comunica-ch, est
en contact avec la plateforme de la société civile tunisienne. Elle a
profité de la conférence de Genève pour engager une collaboration avec
diverses organisations membres de cette platefome, notamment le
Conseil National pour les Libertés en Tunisie (CNLT), la Ligue
Tunisienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LTDDH), et la
Tunisian Journalists Trade Union (TJTU).
A chaque fois que des membres des organisations regroupées dans la
plateforme de la société civile tunisienne sont à nouveau l'objet de
la répressions autorités tunisiennes, comunica-ch se tournera vers le
secrétariat exécutif du SMSI, la délégation suisse au SMSI et celles
de l'Union Européenne afin d'obtenir le respect par la Tunisie des
valeurs fondamentales des droits de l'homme qui sont au coeur de la
Déclaration et du Plan d'Action approuvés par le SMSI de Genève.
Autre élément central de la conférence préparatoire de Genève, la
question du financement - comment financer l'accès des plus pauvres à
l'information à et à la communication. Pour comunica-ch, les résultats
sont décevants. Il reflètent l'absence de vision et le manque de
volonté politique de la communauté internationale.
Manque de vision : le SMSI privilégie la libéralisation du marché des
télécommunications; les réflexions novatrices - notion de bien public
global, nouveaux mécanismes de financement - ont été écartées a priori
des débats. Une exception : le Fonds de solidarité numérique semble
désormais accepté.
Manque de volonté politique : les gouvernements du Nord refusent de
débattre sur l'insuffisance de l'aide publique au développement; même
le 0,7 % du PIB promis à la coopération internationale depuis plus de
30 ans n'est pas évoqué.
Comunica-ch s'engage aux côtés de la société civile internationale
pour que la suite du processus du SMSI prenne enfin au sérieux les
besoins des pays en développement.
Pour des plus amples Infos :
Chantal Peyer, Brot für alle, Tel. 079 759 39 30
Wolf Ludwig, comedia, Tel. 079 204 83 87
ou www.comunica-ch.net